Nice 2008
Pour un premier Ironman, la prudence s’impose.
Apres une préparation minutieuse, la tactique est simple. Nager à l’économie, adopter une allure prudente sur le vélo, être attentif à l’alimentation et à l’hydratation et ne pas partir trop vite sur le marathon.
NATATION : le départ est stressant, 2500 concurrents, une ligne de départ de 90m de large. Le départ est donné, je me retrouve vite dans le pack de tête avec une vingtaine d’autres triathlètes. Apres 2400m, une sortie à l’australienne, je perds le contact et continue à mon rythme. J’émerge en 51’35, +/- 20ème, à 1’30 de l’homme de tête. La journée commence bien, je nage plus vite que prévu, avec de très bonnes sensations.
VELO : une seule boucle de 180 km et 7 ascensions répertoriées. Au km 50, un col de 22km à gravir. Tout se déroule pour le mieux, le rythme est bon, de temps en temps un « missile » me dépasse, comme Jaja au 85ème km. La chaleur est difficile à gérer, vivement le retour sur la côte et l’air de la mer. Je roule en 5h19, j’avais prévu 5h20…
MARATHON : ma seule erreur de la journée…je pars beaucoup trop vite. Je ne m’en rends pas compte, je cours facilement, avec cette impression de ne faire aucun effort. Je passe au km 10 en 42min…3min trop vite ! Aie. Au km 20, je suis encore dans le rythme, je paierai ensuite mon départ trop rapide et mon inexpérience sur la distance. Les muscles sont tétanisés et les 15 derniers km seront pénibles. J’attends toujours l’air de la mer…une absence totale de vent et plus de 35°â€¦ Verdict sur le marathon : 3h30
Je termine ce 1er Ironman en 9h48, à la 48ème place. Qualifié pour Hawaii, je refuse le slot pour raisons professionnelles. Pas grave, ce sera pour la prochaine fois….
Merci à mes entraîneurs et au Tri GT. Merci à Jacques sans qui je n’en serais pas là aujourd’hui.
Ben Bourguet
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