Vainqueur de l’Ironmanneke organisé par le Brussels Ironman Nato (BIN) dimanche, Benoît Bourguet est actuellement en pleine préparation pour l’Ironman du Brésil (le 29 mai prochain) là où il espère décrocher un nouveau sésame pour Hawaii.
« Pourquoi le Brésil ? Tout simplement parce que les étudiants sont en blocus à ce moment-là (NDLR : il enseigne les sciences humaines à l’institut supérieur Parnasse à Bruxelles), souligne l’ex Tournaisien (son frère habite toujours à Kain et ses parents sont forcément tournaisien et sont partis habiter à Mons ) qui vient d’emménager en plein centre de Wavre. Mon objectif, c’est de me qualifier pour Hawaii. J’espère aussi descendre sous les 9h. »
Pour rappel, Benoît a déjà couru l’Inronman de Floride en 9 h 05 alors qu’à Hawaii, lors de sa première expérience dans l’épreuve mythique en octobre dernier, il se classait à une magnifique 95e place au classement scratch et 14e de sa catégorie en 9 h 18.
« J’aimerais me rapprocher du Top 15 au classement général à Florianopolis (Brésil) et faire un podium dans ma catégorie des 30-34 ans où il y aura quand même près de 350 triathlètes.
C’est de plus en plus difficile de se qualifier pour Hawaii vu qu’il y a de plus en plus de candidats. Cela dit, même les pro’s doivent décrocher leur qualification. » Dans la discipline et même avec son statut d’amateur, le Brabançon figure aujourd’hui parmi les meilleurs de la discipline en Belgique. « Et je suis plus motivé que jamais même si avec mon boulot d’enseignant et mon agence de voyage, je sature parfois. Enfin, j’ai quand même reçu une petite aide de la Communauté française pour mon déplacement au Brésil via les subsides de reconnaissance. »
C’est mieux que rien pour le triathlète qui doit se battre non seulement à l’entraînement mais aussi pour boucler des budgets « qui deviennent de plus en plus lourds. Il y aura des choix à faire et ceux-ci vont notamment dépendre de mon résultat au Brésil. » Heureusement, la motivation s’accompagne de progrès au niveau sportif : « Je progresse en vélo et en course à pied. » Son prochain Ironman devrait confirmer ses dires et Benoît espère qu’il répondra en partie aux questions qu’il se pose : « J’ai réduit mon temps de travail à l’école mais mon agence de voyage (NDLR : au sein de laquelle il organise des stages sportifs à l’étranger) prend aussi de l’ampleur. Lors des vacances de Pâques, j’ai rassemblé près de 150 triathlètes en Espagne et ça s’est très bien passé. » Et puis il y a ces 25 heures d’entraînement hebdomadaire.