Ola,
Voici à peu près tout mon vocabulaire avant de me rendre à Madrid pour participer au triathlon Tristar 111 (En fait, je connais d’autres mots comme cerveza mais sans utilité pour moi car je n’en bois pas). Mais alors, pourquoi choisir cette course ? Pour faire aussi bien que Pascal, Sylvain et Frans lors du triathlon Tristar de Worms ?
Au final, je termine 36e au classement scratch !
A ce moment, vous vous dites certainement « Comment est-ce possible ? » A-t-il terminé le stock de viande qu’Alberto ne mange plus depuis le Tour de France de l’année passée ? Si je n’y avais participé, je me dirais également qu’il s’agit d’une erreur mais vous aurez l’explication dans quelques lignes. Patience…
Au mois de mai j’ai reçu un mail présentant 3 nouvelles épreuves Tristar à Madrid, Lyon et Berlin avec possibilité d’obtenir une inscription gratuite pour une des 3 épreuves. Pourquoi moi ? Mes fantastiques résultats lors d’autres triathlons internationaux ? Mais non, je suis repris dans la base de données d’Active Europe qui s’occupe également des inscriptions pour Cambrai où j’ai réalisé de grandes prestations les années précédentes . Je regarde donc les différentes dates et mon choix s’impose pour Madrid car les duathlons d’Aywaille et d’Ath sont en concurrence avec Lyon et Berlin. Impossible de ne pas participer à ces deux duathlons . Je tente le coup et j’obtiens effectivement une inscription gratuite pour le Tristar de Madrid !
Il me reste alors à réserver l’avion, l’hôtel et lire les infos concernant l’épreuve. Le triathlon Tristar111 est composé de 1km de natation, de 100km de vélo et 10 km de course à pied. Contrairement aux autres épreuves de la série Tristar, ce triathlon permettait le drafting car le parcours vélo était composé de 10 boucles de 10 km. Je lis également que les inscriptions seront limitées à 500 participants ce qui pourrait générer des bousculades en natation et des risques à vélo sur un circuit de 10 km.
Le départ approche et tout est prêt : l’avion, l’hôtel et la valise pour transporter le vélo en toute sécurité (merci Inge. N’hésitez pas à la contacter si vous devez prendre l’avion avec votre vélo eroxbenelux@gmail.com). Arrivée le vendredi soir à Madrid et après une bonne nuit, reconnaissance du circuit à vélo le samedi matin pour également tester le vélo après le transport (Je ne laisse rien au hasard comme tout triathlète qui se respecte…). Circuit de 10km dans un parc à l’extérieur de Madrid avec une côte régulière de 2,5km à 4,5% à effectuer 10 fois (Un parcours pour « gros » rouleur comme moi ). Revêtement de la route pas toujours excellent nécessitant une attention constante. Dans la suite logique de cette préparation « professionnelle », un bon repas et une petite sieste étaient appropriés mais j’ai opté pour les tapas, tortillas, granitado (il fait chaud et il faut bien s’hydraté), glace et visite de Madrid.
En soirée, retrait du dossard et pasta-party au programme. C’est maintenant que votre patience est récompensée, il n’y aura finalement que 80 participants au départ de l’épreuve et à peine 30 sont présents à la pasta-party.
Après ce bon repas dans le club très select du « Reebok Sports Club », direction … centre ville pour profiter de Madrid by Night (Il fait encore trop chaud (encore 28° à minuit) pour dormir). Je n’étais pas le seul à appliquer ce programme car Rafael, qui terminera tout de même 5e , m’avait donné quelques adresses ou je pourrais le retrouver.
Une bonne courte nuit et le réveil prévu à 6h00 bien plus facile que lorsqu’il s’agit de se rendre au travail. Petit déjeuner et dernier contrôle avant d’enfourcher le vélo et me rendre au départ (moins de 10 minutes de l’hôtel). Température idéale pour un triathlon (+/- 15° de plus (eau et extérieur) que lors de Butgenbach par exemple).
Le départ se fait hors de l’eau sur le même ponton que lors de l’épreuve ITU et sans combinaison bien entendu. Petit plan d’eau ou l’on réussi malgré tout à faire 1000 en 1 boucle.
Nous voici parti pour les 10 tours à vélo (et 106 km au lieu des 100 annoncés). Un tour pour trouver le rythme et sa place et me trouver le plus souvent dans des petits groupes (de 2 à 6 athlètes suivant les moments de la course). Je suis content de mon vélo car assez régulier sauf dans les 3 derniers tours ou la moyenne diminue et la chaleur commence à se faire sentir. (Ou est-ce la fatigue qui fait que je sois plus sensible à la température ?). Durant le vélo, 10 bidons étaient prévus pour chaque participant ainsi que barres et gels. Il faut le vouloir pour avoir faim ou soif
Courte transition et début de la course à pied, les jambes ne sont plus vraiment au top pour faire mes 10 km en 45’ comme je l’aurais espéré. Parcours de 4 boucles en aller/retour avec faux plats. La chaleur ne se faisait pas trop ressentir car la majeure partie du parcours était ombragée par les arbres et à nouveau des ravitaillements en quantité (et qualité) ainsi qu’une douche pour se rafraîchir à chaque tour. Après l’arrivée, récupération avec un super ravitaillement et un bon massage. Fin d’après-midi, pour terminer en beauté, la remise des prix avec tapas, boissons et desserts. C’était également l’occasion de discuter avec les organisateurs et les athlètes d’autres horizons.
Au final, une belle course, très bonne organisation et de très bons contacts avec les autres athlètes. Malgré la faible participation, l’organisation a gardé tous ses engagements (et même plus) au lieu de choisir la facilité et d’annuler l’épreuve. De bons souvenirs et la découverte de Madrid, une ville très agréable.
Frédéric.