TRIATHLON du Portugal Ă CAISCAIS en 70.3
Résumé de Dylan MAGNIEN :
DeuxiĂšme sur lâIRONMAN 70.3 Cascais Portugal (3h55). Tellement heureux de partager le podium avec Javier Gomez Noya (un des plus gros palmarĂšs au niveau mondial) , le triathlete que jâadmire le plus . La ville de Cascais me rĂ©ussit plutĂŽt bien, lâan dernier Ă la mĂȘme Ă©poque, jâai dĂ©couvert Ă Cascais cette nouvelle distance qui mâa donnĂ© envie de mâentraĂźner dur tout lâhiver, cette annĂ©e je rĂ©alise mon premier podium en pro pour ma premiĂšre course en pro sur la label Ironman.
CĂŽtĂ© course, aprĂšs une natation sans trop me fatiguer je me retrouve en vĂ©lo, rapidement avec un petit groupe tout en respectant la rĂšgle des 12m dâĂ©cart. Jâessaye de garder un maximum dâĂ©nergie pendant les 50 premiers kilomĂštres plat qui ne me sont pas trop favorable. Je dĂ©cide de produire mon effort dans les 40 derniers kilomĂštres qui me sont plus favorable car plus vallonnĂ©s. Au final je pose le vĂ©lo en 6 Ăšme position en Ă©tant pas trop fatiguĂ©.(298 watts de moyenne ( NP pour 67 Kg ) (40,8 Km/h 750 D+) ) . DĂšs le dĂ©but de course Ă pied, je sens que les jambes sont trĂšs bonnes, je pars vite pour passer en 3 Ăšme position au bout dâ1 kilomĂštre. Je resterai 3 Ăšme pendant 10 kilomĂštres avant de doubler le deuxiĂšme (Filipe Azevedo (3 Ăšme de la course / 15 Ăšme au Championnat du Monde 70.3 Ă Nice) au 11 Ăšme kilomĂštres. Je ne quitterai pas la deuxiĂšme place jusquâĂ la ligne dâarrivĂ©e. (3â26 de moyenne au kilo sur les 21 kms)
En peu plus de 20 min de gagnĂ© par rapport Ă ma premiĂšre expĂ©rience sur la distance lâan dernier ( 1 min en natation / 7 min en vĂ©lo (VĂ©lo de route en 2018 ) / 12 min en course Ă pied ). Avec un entraĂźnement adĂ©quat et plus « dâexpĂ©rience » cela passe beaucoup mieux !
Mon 3 Ăšme objectif de la saison, Ă©tait de validĂ© un bon rĂ©sultat sur le label Ironman, câest chose faite maintenant plus quâĂ profiter Ă fond de la forme jusquâĂ la fin de saison. Dâailleurs je serai, samedi au dĂ©part du 70.3 Club La Santa Ironman Lanzarote.
Merci pour tous vos messages et au TRIGT - Arena Triathlon Team - Triathlon Club du Grand Tournaisis et ses sponsors pour le soutien et Ă tous mes sponsors personnels !
Résumé de Benjamin LANTREBECQ DT Tri.GT :
Pierre Balty clĂŽture une belle saison au 70.3 de Lanzarote avec une 7 ° place. Au jeu des stars lists, il a encore une fois pu se mesurer Ă un beau plateau et ce dans des circonstances spĂ©ciales. En effet, La natation a Ă©tĂ© annulĂ©e et remplacĂ©e par ....rien mis Ă part un sprint de 30 mĂštres pour prendre son casque et filer Ă son vĂ©lo. C’est un train fou de 35 Pros qui s’est Ă©lancĂ© face au vent omniprĂ©sent. AprĂšs 2 km vĂ©lo certains peuvent dĂ©jĂ oublier une place dont le dossard 1 vainqueur de l’Im Wisconsin cette annĂ©e. 5 athlĂštes vont enfoncer les autres dans les champs de lave et vont jouer le Top 5.Pierre va dĂ©poser le vĂ©lo Ă la 12° place avec Kueng .Ă pied, il va encore une fois faire preuve de justesse pour faire jeu Ă©gal avec le vainqueur Funk ou Peter Hemerijck. Il clĂŽture en 7° place Ă 2 min 45 du 4°. On espĂšre qu’il se fixera encore de beaux objectifs en associant son doctorat Ă l’UCL. AprĂšs avoir dĂ©fendu avec brio son mĂ©moire et obtenu son diplĂŽme d’ingĂ©nieur en juin, il est reparti de 2 mois sans entrainements pour parvenir Ă rentrer Top 10 sur 70.3 sur des courses relevĂ©es. Nul doute qu’il va vouloir rentrer dans le Top 5.... .
Résumé de Pierre : Petit retour sur ma course à Lanzarote.
Câest avec beaucoup de frustration que nous avons appris la veille de la course que la natation serait tout simplement annulĂ©e. Plusieurs rumeurs circulent sur la cause : courant contraire, prĂ©sence de mĂ©duses⊠Peu importe, la dĂ©cision est prise et il faudra faire avec.
DĂ©part donc le samedi Ă 8h pour une transition chaotique enchaĂźnĂ©e avec un dĂ©but de vĂ©lo explosif. La tactique Ă©tait simple : rester au contact des premiers le plus longtemps possible. Je suis obligĂ© de laisser partir le premier groupe aprĂšs environ 15 km. La nouvelle monture est impeccable pour les conditions qui nous attendent ! Il sâen suivra donc un bon vĂ©lo dans le deuxiĂšme pack jusquâaux environs du 85 km oĂč je dĂ©cide de les laisser partir et de me relĂącher un peu avant une course Ă pied qui sâannonce vallonĂ©e et venteuse.
Je pars en gestion, en 12iĂšme position. A nouveau, Ă la vue des conditions (vent +++), lâobjectif est de maintenir le rythme le plus longtemps possible. Je reviens au fur et Ă mesure des kilomĂštres sur quelques coureurs, partis trop vite Ă pied ou Ă vĂ©lo.
Je termine la course 7iĂšme, aprĂšs un vĂ©lo costaux et une bonne course Ă pieds (3iĂšme temps). Dernier rĂ©sultat plus que satisfaisant pour terminer la saison !! Maintenant place Ă quelques semaines de reculâ ;-)
Le TCDM organisait le Triathlon des Ascenseurs 2019, dernier triathlon LBFTD de la saison 2019âŠâŠ.La mĂ©tĂ©o annoncĂ©e n’Ă©tait pas fantastique mais le TCDM a rĂ©ussi Ă dissuader la pluie de participer et au vent d’ĂȘtre favorable dans la cĂŽte principale et le long du canal.
5 athlĂštes du TRIGT au dĂ©part et Ă l’arrivĂ©e, 3 TrigĂ©tistes sur le podium final !
Reportage TV : Ici
Petit résumé du vainqueur :
Quentin DILLIES : DerniĂšre course de la saison, ayant participĂ© le week-end prĂ©cĂ©dent au championnat de Belgique de R&B (2Ăšmes), cette semaine allait ĂȘtre vraiment lĂ©gĂšre en entraĂźnements pour essayer de rĂ©cupĂ©rer un max au niveau des jambes car le R&B fut violent. C’est donc sans aucune sensation que je prends le dĂ©part de cette course mais malgrĂ© tout avec envie de bien faire pour la derniĂšre ! DĂ©part natation correct, je me mets direct dans les pieds de ceux qui partent un peu plus vite et aprĂšs 200m je passe devant mais je serai trop court pour rattraper les 2 nageurs solitaires devant moi, derriĂšre ça ne suit pas, je fais donc la natation complĂštement seul... _ Sorti en 21’40 Ă 3’ de la tĂȘte, peut mieux faire comme dĂ©part. En vĂ©lo, sachant le parcours venteux et technique je mets direct les watts pour rentrer sur la tĂȘte et surprise, je remonte et dĂ©pose tous les concurrents jusqu’Ă prendre la tĂȘte aprĂšs seulement 10km... Je continue le forcing dans le 2Ăšme tour pour creuser et voyant l’Ă©cart grandir je lĂšve le pied dans le 3Ăšme tour pour savoir courir car Ă ce moment- lĂ je sens dĂ©jĂ le manque d’entraĂźnement se faire ressentir dans les jambes et crains de faiblir sur la cĂ p (325watts et 38 de moyenne). Comme prĂ©vu sur la cĂ p les jambes ne sont pas lĂ , petit calcul vite fait connaissant les Ă©carts et surtout connaissant ceux derriĂšre moi je compte que en courant Ă du 4’ ça peut le faire, je garde donc ce rythme et comme de juste ça passe, ouf ! PremiĂšre victoire sur un quart qui fait plaisir ! Course pas exceptionnelle mais heureusement bien gĂ©rĂ©e du dĂ©but Ă la fin et ça me permet de finir la saison sur une bonne note. vivement la saison prochaine et focus sur cet hiver pour bosser les points faibles !
Classement Général du Triathlon : http://www.ultratiming.be/wp-content/uploads/2019/09/Triathlon-des-ascenseurs-2019.pdf
Triathlon Sprint de RieulayâŠâŠ. 1er/300 inscriptions
La mĂ©tĂ©o n’Ă©tait pas de la partie, mais ce nâest pas grave,... DerniĂšre de la saison
Un petit triathlon trĂšs sympathique de Triathlon Orchies PĂ©vĂšle Ă Rieulay qui se veut plutĂŽt familial, mais vous savez tous que si on se met sur une compĂ©tition c’est pour la faire Ă fond quand mĂȘme đ
ïž_ Les femmes sont parties 1min avant les hommes... Mais bizarre... Je savais que le plan d’eau n’Ă©tais pas profond mais les voir Ă 90% marcher dans l’eau đđź pourtant l’eau Ă mi taille donc la possibilitĂ© de nager.
Top dĂ©part pour nous. Je dĂ©cide quand mĂȘme d’ĂȘtre le plus Ă droite pour pouvoir nager et non faire du longe-cĂŽte đ au final oui, quelques fois la main qui racle mais pas de quoi se mettre debout pour autant. Ăa va plus vite en nageant. Une petite sortie Ă l’australienne au tiers de route oĂč je sens une petite tape sympathique sur mes fesses de Nathan Cryr et c’est on recommence. Je sors de l’eau 5eme je pense
â±ïžT1, tout se passe bien, malgrĂ© la pluie il ne fait pas froid donc je ne mets rien sur moi. Petit cafouillage avec la montre donc tant pis on verra aprĂšs... Je sors 3eme du parc mais ne vois pas les 2 premiers
ïž Un parcours sous la pluie seul pendant 1 tour et demi oĂč le draft est autorisĂ©... Donc je pense que les deux devant sont en train de filer... Mais qui je vois ? Benjamin Messiaen... Aller mec on va chercher devant...mais finalement Benjamin a laissĂ© pas mal d’Ă©nergie dans le dĂ©but avec le premier donc reste derriĂšre. Donc content de moi avec un vĂ©lo Ă 38 de moyenne.
â±ïžT2 rien Ă signaler sauf que le premier part... Donc je pense que si je sors une grosse course Ă pied c’est faisable...
ïž Benjamin sort juste devant moi... Meilleur transition, bravo. Mais je suis plus rapide et le rattrape assez vite. Me voilĂ Ă la chasse du premier... Que j’aperçois au 1er km... 1.5 et up je passe devant, je vois que l’on a pas le mĂȘme rythme donc je vais juste gĂ©rer la course Ă pied (bon, a 3.50/km quand mĂȘme). S’en suit un parcours assez glissant. Merci au vĂ©lo accompagnateur avec qui j’ai discutĂ© pendant 3km :-) c’Ă©tait cool.
Content d’avoir retrouvĂ© des copains que je ne vois plus beaucoup. Content d’avoir fait cette course de fin de saison.
Merci Ă tous d’avoir Ă©tĂ© avec moi cette saison, c’est important car derriĂšre tout cela, il y a des heures et des heures d’entraĂźnement.
http://www.ultratiming.be/aquathlon-de-rixensart-2019/
Résumé de Antoine Didier :
AprĂšs un mois de septembre trĂšs compliquĂ©, c’est regonflĂ© Ă bloc que je me suis rendu Ă IM Barcelona ce dimanche.
Une belle natation en 1h01 me met en confiance afin d’enfourcher mon bike pour les 180km que je ferai en 4h26 le tout sous contrĂŽle.
Je me lance alors prudemment (trop peut-ĂȘtre) sur le redoutable marathon, derniĂšre des trois Ă©preuves qui constituent le cĂ©lĂšbre Ironman. Je boucle ce dernier en 3h06.
Je me classe 2e de catĂ©gorie 25-29ans et 7e amateur sur plus de 3000 partants en 8h41’.
Je ne pensais absolument pas Ă la qualif au dĂ©part de l’Ă©preuve mais c’est avec joie que je confirme ma qualification au championnat du monde d’Ironman Ă HawaĂŻ 2020.
Pour couronner le tout me voilĂ rentrĂ© dans le cercle restreint des wallons Ă ĂȘtre descendu en dessous des 9h sur Iron.
Mention spĂ©cial Ă mon pote Sylvain Den avec qui j’ai partagĂ© cette expĂ©rience de dingue remplie de joie et d’Ă©motions suite Ă HawaĂŻ !!
Résumé de Sylvain DENIS : IM Barcelone 8H28 !!!
Avant toute chose, un grand Merci à toutes et tous. Vous avez explosé ma boite mail et inondé mon téléphone avant et aprÚs la course
Merci.
Je rentre donc de Barcelone (Calella pour ĂȘtre exact, nous nâavons rien vu de la Sagrada machin chose) avec un nouveau record personnel sur Ironman (8H28 : natation 3800m en 1H05, vĂ©lo 180km en 4h22 et le marathon en 2h53, + les transitions), une 19 Ăšme place au gĂ©nĂ©ral (sur plus de 3300 athlĂštes inscrits), une seconde place en non pro (Ă 8 secondes de la victoire en amateur), mais Ă©galement mon slot pour les championnats du monde IRONMAN de HawaĂŻ en 2020 (un an de patience)âŠ
Voilà pour les grandes lignes, les plus férus de littérature peuvent parcourir mon résumé de course ci-dessous.
Le projet de participation Ă cet Ironman remonte Ă quelques mois. Nous avions dĂ©cidĂ© avec mon ami Antoine de lui faire dĂ©couvrir la distance reine sur une course en fin de saison et disputĂ©e sur un parcours « facile ».
Presque 10 ans jour pour jour aprĂšs ma premiĂšre expĂ©rience sur la distance Ă ce mĂȘme endroit, jâallais donc tenter de franchir une ligne dâarrivĂ©e dâun ironman (chute Ă Maastricht en 2017 et abandon Ă Vichy lâan passĂ© Ă cause dâune toxoplasmose). Dans un coin de ma tĂȘte, jâespĂ©rais Ă©galement battre mon vieux record de 8h40 (rĂ©alisĂ© lors de ma premiĂšre tentative). Mais le rĂȘve absolu Ă©tait de nous qualifier ensemble Antoine et moi pour Kona 2020.
DĂ©part dĂšs 8h15 en rolling start pour 3800m en MĂ©diterranĂ©e, comme Ă mon habitude, je ne table pas ma course sur la natation, je mâĂ©lance avec des gens censĂ©s nager aux alentours de 1H. Je me fais dĂ©passer, je dĂ©passe et les bouĂ©es dĂ©filent. Ăa ne me semble pas trop long et je ne subis pas de trop. Transition tranquille, je rĂ©cupĂšre mon matĂ©riel ainsi que mon vĂ©lo et quitte le parc. Ma femme mâannonce mon temps nat, pas terrible, je rĂąle (1h05, 600iĂšme temps)⊠Mais au moins, lâĂ©preuve est derriĂšre moi et je suis frais. AprĂšs 3km de zigzag dans la bourgade, direction la grande route bien roulante pour une succession de faux-plat. Clignoteur Ă gauche, bougez-vous, jâarrive. Je ne fais que de dĂ©passer. Les kilomĂštres dĂ©filent, le vent est favorable et tout tourne nickel. Au premier demi-tour du parcours, aprĂšs une trentaine de km, je croise Antoine, tout semble aller bien pour lui Ă©galement, il est Ă 5 grosses minutes de moi (il a mieux nagĂ© et sâest Ă©lancĂ© avant). Vient ensuite la « cĂŽte » du parcours, effrayante, elle se passe sur le gros plateau sans mĂȘme croiser la chaĂźne. ForcĂ©ment, aprĂšs on redescend un peu et on revient sur le bord de mer toujours avec le vent favorable. Mais plus pour longtemps, peu aprĂšs il faut faire demi-tour afin de rentrer Ă Calella et terminer la premiĂšre des deux boucles de 90km. A ce moment, jâai 43km/h de moyenne. Mais ça se complique donc lĂ©gĂšrement car comme dirait Ghislain Lambert, lâennemi numĂ©ro 1 du cycliste est le vent ! MĂȘme si je continue de remonter, les gaillards deviennent de plus en plus hargneux et rĂ©ussissent parfois Ă mâaccrocher un peu. Tant et si bien que pour la premiĂšre fois, je me fais dĂ©passer par un athlĂšte. Puis un deuxiĂšme, un troisiĂšme,⊠Je me retrouve engluĂ© dans un pack. Câest la foire aux chapeaux et ça roule nâimporte comment ! Ils mettent des mines avant de suffoquer 500m plus loin⊠On dirait le critĂ©rium des vieux cyclos du coin⊠ah non, ils ont des plaques de cadre ! Heureusement, un arbitre passe par lĂ , je me remets devant, ça siffle, ça rĂąle et je mâen vais seul, Ă mon rythme, au calme. AprĂšs la premiĂšre boucle de 90km couverte en 2h08, jâestime mon retard sur la tĂȘte de course groupe dâĂąge Ă moins de 10â (jâen avais 18 en T1). Rapide calcul : je suis largement dans les temps, je dĂ©cide donc de diminuer mon effort de 20W. Vient ensuite une longue pĂ©riode de solitude jusquâĂ la cĂŽte : personne directement devant ni derriĂšre (me serais-je trompĂ© de parcours ? non impossible), jâessaye de me concentrer : mes watts, mes puls, ma frĂ©quente de pĂ©dalage, ma position. Vient enfin la cĂŽte, Ă la fin de celle-ci je fais la jonction sur un groupe dont fait partie Rudy Depret, aprĂšs avoir Ă©changĂ© deux mots avec lui, je passe sans me poser de question. Mais de retour sur le plat, je constate que je tracte tout le monde. Jâincite mes camardes Ă me relayer mais je ne trouve pas beaucoup de soutien, seule une fĂ©minine !!! me prĂȘtera main forte (elle finira seconde avec un temps vĂ©lo de 4h36 !!!). Evidemment, ça mâĂ©nerve, jâaccĂ©lĂšre et je sors de mon plan pour revenir Ă mes valeurs du premier tour. Lors de lâultime demi-tour, Ă 35km du but, jâestime lâĂ©cart avec Antoine et ses acolytes. Si je veux rentrer ce sera au prix dâun gros effort. Si je reste seul la dĂ©bauche dâĂ©nergie ne sera pas extrĂȘme mais pour gagner quoi ? Par contre Si jâattends sagement le groupe, je perdrais 2 minutes mais en ayant lâoccasion de me « reposer » lorsque je ne suis pas en tĂȘte de pack. Je choisi la solution : PAS offensive ! Nous sommes donc 3-4 Ă tourner et mĂȘme si je roule devant la moitiĂ© du temps, jâĂ©conomise 20W lorsque je suis Ă 10m du coureur (reuse) de devant moi. Mais Ă 15km de la fin, dans la zone de faux-plat, je mâisole de nouveau. La T2 est en vue : 4h22, plus de 41km/h de moyenne, dans le top 10 de tous les temps vĂ©lo du jour. Mais le plus important, câest quâil me reste encore du jus. Sur un tel parcours, oĂč les Ă©carts ne se font pas Ă vĂ©lo, la course Ă pied est dĂ©terminante. DerniĂšrement, mes sensations Ă lâentrainement Ă©taient excellentes, elles le sont tout autant sur ce dĂ©but de marathon. Dâautres ne sont pas au mieux, je rentre donc rapidement dans le top 10 amateur, Ă 5â de la tĂȘte. Mais il y a beaucoup de gars de mon groupe dâĂąge dans les premiers, le craquage est donc interdit ! Ma vitesse est supĂ©rieure Ă 15km/h, les puls sont au top. Attention ! gĂ©rer, ne pas sâemballer, boire, manger, câest encore long. AprĂšs une dizaine de km, je rentre sur Antoine, ça se passe bien pour lui, nous restons quelques centaines de mĂštres ensemble. AprĂšs un tour sur les trois, le podium du groupe est atteint ! Tout va toujours trĂšs bien, je ne faiblis pas. AprĂšs 27-28km je commence Ă avoir les cuisses en feu ! ça devient difficile musculairement, mais on mâannonce premier groupe dâĂąge toute catĂ©gorie confondue ! Dans une course « normale » le premier Ă passer Ă un endroit est aussi le premier du classement. Pas en rolling start (afin dâĂ©chelonner les dĂ©parts, les gens partent Ă des moments diffĂ©rents et leur chrono est dĂ©clenchĂ© lorsquâils passent la ligne de dĂ©part). NâĂ©tant pas parti dans les premiers, je pense ĂȘtre leader et avoir tout le monde derriĂšre moi. Mais un diable dâathlĂšte Ă©tait toujours devant (difficile Ă cerner quand presque 3000 athlĂštes sont rĂ©partis sur boucle de 14km). Je me relĂąche donc complĂštement les 3 derniers kilomĂštres afin de profiter ! Pas de chance, jâĂ©choue pour 8 secondes dans ce combat Ă distance. Quâimporte ! Je cours ce marathon en 2H53 et boucle lâĂ©preuve en 8H28, extrĂȘmement satisfait et fier de ce que je viens dâaccomplir. Je suis 19iĂšme au gĂ©nĂ©ral (avec 40 pro qui finissent la course), second amateur et assurĂ© dâĂȘtre qualifiĂ© avant la cĂ©rĂ©monie des slots. Cette cĂ©rĂ©monie procurera Ă notre « team » autant dâĂ©motion : Antoine est Ă©galement qualifiĂ©, lâaventure continue ! Rendez-vous donc le 10/10/2020 pour la grande messe. Nous avons donc un an pour nous prĂ©parĂ© physiquement et âŹâŹâŹ (CB en MP). Un Ă©norme Merci Ă ma femme pour le soutien. _ Merci Ă tous.
Résumé de Frédéric MERCHIE su son IRONLAKES :
Vous aussi vous avez des difficultĂ©s Ă trouver ou prendre du temps pour vos longues sorties dâentraĂźnements ? Voici la mĂ©thode « EntraĂźnement pour les Nuls » :
Comme Ă©preuve, jâai choisi lâIronlakes (distance 3,8km/180km/42km pour bien en profiter) pour mettre en pratique ma mĂ©thode rĂ©volutionnaire đ€ :
PremiĂšre boucle rĂ©guliĂšre avec les arrĂȘts aux ravitaillements (avantage de la mĂ©thode dâentraĂźnement, je ne dois pas penser aux aliments et boissons, tout est prĂšs aux ravitos) et câest parti pour la suite mais le type dâentraĂźnement sera trĂšs diffĂ©rent, je pense dâendurance douce Ă du fractionnĂ© : endurance douce et marche.
A ce moment -lĂ 2 options, jâarrĂȘte les frais ou je me dis que cela passera et que je passerai Ă nouveau Ă lâendurance (lâespoir fait vivre).
Jâai choisi la 2e option mais cela nâa pas Ă©tĂ© le cas et jâai donc continuĂ© le fractionnĂ© jusquâĂ la fin de la 4e boucle.
Une promenade de plus de 6h (personne nâa fait aussi mal đ) pour terminer la journĂ©e et sans sâen rendre compte (ou presque), je termine mon entraĂźnement ainsi quâun triathlon complet.
Me voilĂ prĂȘt pour la suite de la saison :
Lâavantage de cette journĂ©e, jâai pu voir tous les copains du TRIGT en action ainsi que tous les autres participants et supporters.
Mention particuliĂšre Ă Sylvain Denis qui a tenu Ă faire 15km en plus des 90km du demi pour mâencourager dans mon troisiĂšme tour Ă vĂ©lo đ€Ł.
Merci Ă Jean Torck et Dominique pour les encouragements du dĂ©part Ă lâarrivĂ©e